L'hiver russe 3.0

.....Imaginez l'hiver russe dans le quartier n°65, un après-midi de janvier, une balade dans le parc du Tricentenaire, il fait -16°. Un décor à la Bruegel, la neige a blanchi le paysage, le golfe de Finlande est pris par la banquise. Il est 15h10, derrière les nuages, le soleil entreprend sa lente descente vers l'obscurité. Quelques pêcheurs, perdus au loin, ont percé la glace avec leur forêt, ils attendent immobiles un éventuel poisson. Assis sur leurs boîtes, ils regardent passer les kitesurfeurs tractés par leur voile gonflée, ils glissent à pleine vitesse sur l'étendue glacée. Chassée par le vent, la brume s'éclaircit, le géant haut de ses 462 m apparaît au bout du parc. Des lumières vertes courant le long de ses arêtes l'ont transformé en plus haut sapin de Noël d'Europe, encore un record. Sa disposition dans le paysage est originale, la tour est l'unique appendice vertical dans la platitude sans fin de l'horizon nordique. Un palais futuriste sortit d'un conte de fées, il brille de son bleu cristal, dans un écrin de neige blanche. De l'autre côté du parc, l'urbanisme de la ville est dominé par une soucoupe volante et géante qui diffuse des lueurs colorées sur la banquise. C'est le stade Krestovski ou Gazprom Arena, dessiné par l'architecte japonais Kisho Kurokawa, un des plus beaux et des plus chers du monde. C'est ici que l'équipe de Suisse a été éliminée de la dernière coupe du monde de football. Dans le parc, les flocons se sont remis à tomber, les enfants insensibles à ce gigantisme glissent sur leurs luges, heureux de jouer dans la neige.... ARTICLE DISPONIBLE

36332  le stade et la tour Lakhta Gazprom

36344 depuis la rocade

36345 depuis la plage

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